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Le 10 février (SHRFI), Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Par Sébastien Hreblay.
Du 8 au 11 février, une centaine de secouristes danois, finlandais, italiens, autrichiens, suisses, hollandais, allemands et français sont envoyés dans le sud de la France à la suite d’un tremblement de terre fictif, suivi d’un tsunami, ayant fait 553 morts, 4 528 blessés, 412 personnes disparues et des dégâts importants dans l’habitat et les infrastructures. Cet exercice se déroule dans le cadre du mécanisme européen de Protection civile et de l’engagement de modules de Sécurité civile des Etats membres à la demande du pays victime de la catastrophe dont les secours locaux, départementaux, zonaux et nationaux croulent sous les interventions entre autres de secours à personne, de médicalisation, de recherche et de sauvetage-déblaiement, de risques technologiques et de lutte contre les pollutions.
Avec un total de quarante engins, les secours Danois engagent ainsi dans les Bouches-du-Rhône un module pour la potabilisation de l’eau, les Autrichiens un module pompage de haute capacité des zones inondées, les Italiens et les Français un module (chacun) relatif aux risques nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique et explosion (NRBCE), et les Finlandais un module de soutien logistique et de coordination.
« Dans le cadre du mécanisme européen de Protection civile, cet exercice a pour objectifs de tester l’interopérabilité des renforts et leur autonomie, ainsi que la coordination entre pays » résume Jens-Paul Madsen, directeur du projet de la société danoise Falck, mandatée par la Commission européenne pour organiser six exercices de ce type avec ceux qui se sont réalisés aux Pays-Bas (à Maasvlakte du 2 au 5 novembre 2012 et à Twete du 14 au 17 décembre 2012), et au Danemark (du 25 au 28 janvier derniers), ainsi que ceux à venir en Bulgarie (du 22 au 25 mars prochains) et en Estonie (du 27 au 30 mai prochains).
« Pôle de compétitivité et pôle régional d'innovation et de développement économique solidaire œuvrant sur la thématique de la gestion des risques majeurs, le Pôle Risques avait en charge d’organiser, avec la société Falck, cet évènement pour la partie française », complète Richard Biagioni, directeur du Pôle Risques. Et les sites retenus pour cette manœuvre de grande ampleur étaient ceux de l’Ecole nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers, à Aix-en-Provence, et du CIREEX, un centre de formation des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône spécialisé dans la lutte contre le risque industriel, lequel est basé à Fos-sur-Mer.